Épisode III : La mort surprend les dormeurs
Vodou : Papa !! Envoie-moi la balle, s’il-te-plaît.
Père de Vodou : Attends deux minutes, je fini de réparer ce bâton.
La nuit, les rêves grandissent en nous. La réalité n’est plus, elle est dévoré pas notre imagination. L’imagination d’un enfant est sans égal et est immense. Un enfant qui rêve ne peut-être corrompu par un adulte, mais l’enfant peut-être terrifié à certain moment de son existence et ses rêves peuvent devenir réalité, et la réalité devient que rêve, surtout quand il ne s’y attend pas.
Les cries des bouftous avaient cessé depuis maintenant quelques heures, ils avaient laissé place au silence glacial de la nuit. Des ombres étranges bougeaient dans le noir, s’approchant sans cesse de l’auberge. Arrivant au seuil du motel, une des ombres sortit une grosse masse et écrasa la porte dans un fracas qui glacerait même un Tifoux givré de l’île de Frigost. Les mystérieux êtres rentrèrent à l’intérieur, tout en mettant leur petite touche de destruction. Cassant, déchirant et brisant tout à porté de main. L’aubergiste qui dormait fit apeuré par ce vacarme venu d’en bas, il sorti de sa chambrette en tenu de nuit, avec des pantoufles en forme de cœur, et un caleçon ?! « Bisousnours killer »… Il prit sa petite masse, qui était bien gardé dans un petit fond de placard près de sa porte, il descendit marche après marche l’escalier rendant au bar. Deux voleurs étaient entrain de fouiller dans les réserves de vins, 3 autres fouillaient dans la cave, et un seul attendait devant le chaos commit par ses acolytes en rentrant dans l’auberge. L’aubergiste qui descendait lentement les marches, commençait à voir petit à petit le carnage dans son bar, il hurla de rage avant de s’élancer sur ce dernier qu’il vit debout arme à la main, le regard perdu dans ce massacre de barbarie. La masse de Grobid siffla dans l’air et s’écrasa lourdement dans le sol en bois. L’impact fit rebondir plusieurs dizaine de meuble autour de lui. Le bandit qui avait anticipé le coup sauta en l’air, puis en une acrobatie se retrouva près de son ennemie qu’il lui trancha la gorge en deux coups de dague bien précis.
La taverne était totalement vidé de ses clients, en fin, pas tout à fait. Vodou et … Potan n’était plus dans son lit. Il avait du prendre la fuite quand Vodou dormait, il avait refait son lit soigneusement, et avait du quitter l’auberge par le petit balcon de leur chambre. En laissant Vodou tout seul, il laissa un vide, un manque.
Les bandits s’étaient rejoints près du cadavre, ils se regardèrent les uns les autres. Puis, ils prirent la décision de monter, enfin, ils ont désigné une personne pour monter plutôt.
Vodou se réveilla d’un cri aigu, qui laissa un blanc dans toute l’auberge. Le silence perdait de son sens, quand un des truands fonça tête baissé droit vers l’escalier. Notre jeune ami à peine réveiller, prit son bâton que son père lui avait offert avant qu’il parte. Il enfila ses habilles sales, pensant au pire et cherchant d’un regard autour de lui pour voir si il n’y avait pas d’échappatoire, malheureusement il n’y avait aucune issue, du moins c’est ce qu’il cru. Prit de panique, il sursauta quand l’homme masqué rentra dans la chambrette.
La terreur de mourir lui glaça le sang, et il vit une dague foncer droit sur lui, il para le coup avec son bâton en le plaçant droit devant lui, c’était un coup violent tout de même, mais il le para avec toute se force. Une parade inattendu, suivit d’une aura surprenante dans l’air autour du Sadi, elle rayonnait de plus belle, on aurait dit un soleil, c’était un Héros qui révéla ses pouvoirs au grand jour. (Même si il n’était pas conscient de ce qu’il se produisait en lui) Ses yeux prirent la forme d’étoile rouge, son aura destructrice et saine à la fois pétrifiait son ennemie qui était resté plaqué contre un mur, la terreur était encré dans son regard.
Vodou joignit ses mains devant lui et des branches sortirent du sol entourant l’homme en étreinte, il mourut en quelques secondes, les os brisés, la bouche entre ouverte où coulait du sang. Son heure était venu pour rejoindre le palais des non vivants.
Les autres, après avoir entendu le cri de leur ami mourant, accoururent. Mais, ils n’eurent assez de temps pour franchir l’escalier que Vodou y étaient déjà assis, les regardant de haut. Des poupées kamikazes chargeaient derrière lui, elles sautèrent par-dessus son épaule en se jetant chacune sur un ennemi. Elles étaient très agiles, donc elles pouvaient esquiver facilement les attaques de leurs victimes. Puis, elles explosèrent au contact de la peau, alors tous les corps touchés tombèrent les uns après les autres dans un bruit sourd. Ils tombaient sur le tas d’amas d’objet qu’ils avaient mit en bazar lors de leur intrusion en ce lieu. Morceau de table étalé au sol par les explosions et des meubles détruit dans tout sens, c’était un désastre. Vodou, s’avança et se positionna au milieu de la scène terrifiante. Il y avait du sens sur les murs, les morceaux de bois. Même des morceaux de chaire étaient visibles.
Les explosions avaient produit un bruit si fort, quelles avaient alerté tout le voisinage. Une foule se précipita à l’entré de l’auberge pour venir à l’aide aux survivants. Deux soldats essayaient de faire garder le calme et de rentrer en premier sur le lieu. Un vent glacial traversa leur corps en voyant se massacre, et surtout en voyant ce petit Sadi seul au milieu des décombres et des cadavres. Ils prirent parole :
Soldat 1 : Euh jeune garçon ? Est-ce qu’ils vous ont fait du mal ??
Soldat 2 : Êtes vous blaisez ?
Soudain l’aura qui enveloppait l’enfant disparu et son corps perdit toutes ses forces, puis tomba sur le sol jonché du chaos.
Ils se précipitèrent vers lui pour l’emmener loin de l’endroit. Ils n’avaient pas compris, pourquoi un si jeune enfant était ici, à l’endroit où il y avait eu un crime, surtout vu l’ampleur du crime, ils n’eurent en aucun cas pu réaliser qu’il était le seul responsable. Des spécialistes arrivèrent sur les lieux pour bloquer tous les passages et mettre la zone en quarantaine, l’île était sous surveillance pour retrouver le coupable. Le voisinage reprit le chemin de chez eux. Cette soirée allait surement rester gravée dans leur conscience…
Lun 13 Déc - 23:35