Épisode XV : Zobal/Enu
Les pièces de Kama continuaient inépuisablement d’être lancées. Grâce à son art du combat, il commença à lancer des Kamas explosif, des fumigènes, enfin tout ce qu’il pouvait pour déstabiliser les deux ennemies qui lui faisaient face. Elles continuèrent à lutter tant bien que mal, lorsqu’Yün lança une pièce qui les éblouit. Il s’élança dans les airs, et alla directement au corps à corps, quelques coups de pelle bien placé et Parvati et Saoulante étaient au sol. Par précaution, dut à ses erreurs dans le passé, il les immobilisa.
Zamalien qui était revenu à lui, et sur ses deux jambes, cherchait l’Enu.
Zamalien : Hein !? Je ne sens plus leur aura ! Comment est-ce possible.
Yün arriva pile devant son nez, avec un regard glacial, qui d’ailleurs, immobilisa net l’Iop.
Yün : On dirait que tu t’es remis sur pieds… J’aurais peut-être dut t’achever dès le début. M’en fin… Ta mort est proche.
Zamalien était devant lui, les yeux grand ouvert devant ce spectacle terrifiant. Ce que craignait le plus les Démons, c’était bien les Zobals qui gouvernent dans l’ombre de Brâkmar.
Zamalien : Co…Comment se fait-il ?! Un Zobal qui nous trahi, alors qu’on est de la même maison !? Pourquoi ?
Yün eût un regard vide, mais dans le fond, un regard remplie de tristesse et de haine. Il leva haut son arme, et abattu Zamalien, un membre de l’élite Bravo, avec le tranchant de sa pelle. La blessure saigna en giclé. Le corps du Iop tomba au sol où il baignera dans son sang…
Avant de mourir, il se força à donner un dernier coup d’épée. Son bras se leva dans les airs à moitié tranché, le sang dégoulinait de sa blessure profonde, l’épée scintilla de plus belle, pour aller se stopper contre la pelle de l’Enu. Malgré sa grave blessure, son aura était net, alors il y mit tout ce qu’il avait dans son dernier coup, l’air devenu bouillante, l’humidité était dense. La poussière du sol se souleva dans cet ultime affrontement. Le crépitement des étincelles créèrent un halo de lumière sur eux. On aurait dit un combat de deux divinités. Le désespoir du Iop se transforma en haine, et cette haine servira surement à blesser le Zobal, l’être qu’il détestait le plus au monde. Mais, que voulait-il dire tout à l’heure… Peut-être que le secret de la puissance de la famille de Yüan résidait en Brâkmar.
Dans la plaine de Sidimote, là où un combat se déroulait entre un membre mercenaire et l’élite Bravo, le jour prit la place de l’obscurité de la nuit grâce à l’immensité des deux auras qui se dégageaient des corps de Yün et de Zamalien. Leurs yeux brillaient jusqu’à que la pelle trancha l’épée, et mit fin aux jours de ce Iop.
La poussière, la lumière et les auras disparurent aussi tôt que le combat fini. Tout était redevenu calme et serein. Yün tourna les talons au corps sans vie. Et s’assit au milieu de rien. Les jambes croisées, la tête basse. On aurait pu croire qu’il dormait, mais il y a encore un ennemi, et il celui-ci est introuvable, donc ce que faisait notre vieux Enu, n’était que de rechercher la plus minuscule aura qu’il pouvait ressentir.
Yün : Je sens que tu n’es pas loin, mais veux tu vraiment mourir si rapidement, sans même pouvoir te battre ?
Chimery : Je vois que vous êtes bien plus impressionnant qu’on laissait dire dans la ville. Saviez-vous que la ville basse, d’où vous êtes origine, et sous contrôle de l’empire ?
La jeune Enie sorti de derrière son rocher, mais elle n’avait pas utilisé sa télépathie pour pouvoir parler à Yün, oui, elle avait engagé la discussion voix à voix. Elle marcha délicatement avec ses petites bottines en talon aiguille. S’approchant de plus en plus près de la voix envoutante de celui qui a les yeux rouges.
Chimery : Je n’ai jamais compris pourquoi votre espèce me fascinait tant… J’en suis même venu à devenir ce que je suis aujourd’hui…
Yün : Je me doutais bien que vous n’étiez pas une simple élite d’une guilde. Quelle étaient vos vrais intention ?
Chimery : Devenir ce que je suis maintenant n’était qu’une couverture pour arriver à mes fins. Oui… Mon pouvoir me laisse lire le futur, même si celui-ci est troublé par les forces démoniaques qui entourent ce monde impur. Mais, j’ai enfin réussi, le jour est venu pour moi de dévoiler la vérité.
La jeune fille hotta son long manteau, et laissa apparaître un visage doux. Ais, dont les yeux caractérisaient le mal. Ces yeux là, n’était pas comme tous les autres, ni ceux des Zobals. Elle avait des yeux jaunes en forme d’étoile.
Yün qui était resté assis, se leva et se mit en face de son nouvel ennemi. Qu’on il vit son visage et surtout ses yeux, il eut un choc terrible, qui le mit à terre, son cœur battit de plus en plus vite, ses cheveux qui commençaient à se remettre en place se redressèrent d’un coup, et ses yeux redevinrent rouge, mais pire que la première fois. Il y eu quelque chose entre ses deux personnages… Mais quoi ?
Mar 15 Fév - 23:10